Paysages panoramiques dignes des cartes postales, populations très accueillantes et un coût de vie appréciable, Madagascar est une des plus belles destinations du continent africain. Troisième, plus grande île dans le monde, son histoire de genèse lui a permis d’avoir des espèces naturelles que l’on ne pourra rencontrer nulle part ailleurs. Il s’agit des lémuriens ! Véritables emblématiques de l’île, ils sont actuellement recensés au nombre de 100 espèces. Et récemment, une nouvelle découverte a bousculé le règne animal sur la découverte d’une nouvelle espèce, rien qu’à Madagascar. Toute de suite les détails.

Ancêtre des primates, venez savourer leurs histoires

Saviez-vous que les lémuriens ont conquis les territoires malgaches il y a 62 à 65 Millions d’années ? Ils ont traversé le canal de Mozambique depuis l’Afrique par des radeaux de végétations. En 1000 à 3000 années, l’arrivée de la population humaine a fait éteindre certaines espèces. Et si les lémuriens sont essentiellement nocturnes, ils se sont adaptés en d’autres modes de vie, mais les espèces ancestrales perpétuent encore. De nos jours, on rencontre des lémuriens malgaches crépusculaires et totalement diurnes.

Ainsi leur morphologie s’est adaptée à ces modes de vie. Notons en premier l’absence des cloisons osseuses pour permettre une belle vision nocturne, des orbites écartées pour optimiser plus de précisions dans les mouvements pour les espèces diurnes. Mais c’est au niveau du pelage que l’on arrive réellement à les distinguer.

Les plus grands ont un pelage plus clair et coloré, tandis que les petits sont plus sombres. À la grande différence des singes, leurs cousins, leurs pelages sont denses et laineux.

Citons les plus célèbres des lémuriens malgaches

On peut citer 15 espèces distinctes dans la grande île, qui sont regroupées dans des parcs zoologiques tels Tsimbazaza dans la Ville d’Antananarivo, mais s’observent également dans les réserves nationales comme Andasibe (vers la route de l’Est), Ranomafana ( Sud-Est). On peut citer principalement :

  • Le Cheirogale, une des espèces nocturnes à l’Ouest de l’île dans les forêts denses. Très petite, sa taille est apparentée à celle des petits rongeurs ;
  • Les Avahis, espèce nocturne de l’Est : folivores, ils vivent en petits groupes dans la forêt ;
  • L’Aye-Aye, le solitaire nocturne du Nord-Est se caractérise par ses larges pavillons d’oreilles, des doigts longs et mobiles. Des atouts lui permettant de vivre pleinement leur vie perchée sur les arbres ;
  • L’Eulémur et l’hapalémur, lépilemur, sont des espèces crépusculaires et diurnes au Sud-est, sont connus par les petits qui s’accrochent aux parents à la naissance ;
  • Le lémur catta, la mascotte de l’île est, une espèce diurne plus présente au Sud se reconnaît, de leur longue queue alternée de cercle noir et blanc ;
  • Les microcèbes sont les plus petits d’entre eux. Nocturnes, ils sont des insectivores et constituent des nids à titre de refuge.

Récemment, Tsiditsidy, un des plus petits mesurant de 13 centimètres a vu le jour au nord de la Grande île.